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« La mémorialisation numérique

de la pandémie de la COVID-19 »

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12 FÉVRIER 2021 / EN LIGNE

Responsables : Mouloud Boukala, Hélène Bourdeloie & Gil Labescat

Ce colloque explorera plusieurs thématiques
liées aux technologies numériques et à la mort :

 

Dématérialisation de la mort et stratégies numériques des acteurs de la mort;

- Liaisons ou dé-liaisons avec les morts

- Dématérialisation de la mort

- Vie en ligne et transhumanisme

- Deuils transnationaux et données massives (big data)

- Stratégies numériques des acteurs de la mort

- Passages à l’acte et mises à mort en ligne

COMMUNICATIONS DISPONIBLES EN RATTRAPAGE
Hélène Bourdeloie & Victoria Brun
Michaël Bourgatte
Gaëlle Clavandier & Philippe Charrier
TechNumRattrapage
Annonce-webinaire-techno-et-mort-Collab-

86ème CONGRÈS DE L'ACFAS

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8 MAI 2018, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI

Responsables : Mouloud Boukala & Olivier Givre

La mort ou la disparition des animaux soulève aujourd’hui des enjeux éthiques, juridiques, politiques, sanitaires, affectifs et économiques cruciaux. Conditions d’abattage des animaux d’élevage, dénonciation de la surpêche, introduction de la notion de sensibilité animale dans les textes juridiques, émotion suscitée par le «meurtre» d’un rhinocéros du zoo de Beauval en France afin de dérober sa corne… il ne se passe pas un jour sans que s’impose dans le débat public et les médias l’idée que nous serions confrontés à un véritable «problème animal». L’une des raisons des sensibilités actuelles à la condition animale est certainement le caractère inédit et parfois irréversible des pressions que les sociétés contemporaines, industrialisées, urbanisées, globalisées et technicisées font peser sur le vivant. Ce colloque entend explorer la multiplicité et les transformations des morts animales dans les sociétés d’aujourd’hui. En partant de diverses catégories d’animaux (de rente, de ferme, d’assistance, de compagnie, de spectacle, d’expérimentation, de refuge, de zoo, sauvages, «nuisibles» ou «indésirables», etc.), il s’agira d’examiner la confrontation avec différents types et contextes de mort des animaux.

Ce colloque, qui réunira chercheurs et étudiants, a pour objectif de présenter les formes de la mort animale telles qu’envisagées et pratiquées dans divers contextes culturels, selon des imaginaires et traditions (religion et ritualité, pratiques économiques et écologiques, etc.) variés, parmi lesquels figurent la chasse ou le sacrifice (De Heusch, 1986; Cartry, 1987; Bonte et al., 1999; Givre, 2015). Il sera l’occasion d’aborder les diverses modalités de la «fin des bêtes» (Rémy, 2009) que sont l’euthanasie, l’abattage, l’expérimentation, l’élimination sanitaire, etc., ou encore l’ensemble des contextes sociaux (et historiques) des morts animales (guerres, combats, jeux, etc.), ainsi que les représentations, usages et conflits dont elles font fréquemment l’objet.

85ème CONGRÈS DE L'ACFAS
RITUALISER LA MORT

MAI 2017, UNIVERSITÉ MCGILL

Responsable : Denis Jeffrey, Université Laval

Les rites de mort sont encore bien présents dans les sociétés modernisées et remplissent d’inestimables fonctions. Pourtant, le discours ambiant, simplificateur et anxiogène, véhicule l’idée que les rites funéraires disparaissent, du moins qu’ils ne seraient plus qu’un reflet de ce qu’ils étaient autrefois. Pourtant, comme pour tous les rites, ceux qui concernent la mort connaissent des mutations considérables. Ils ne disparaissent pas, ils se transforment. En fait, ils sont adaptés aux attentes et aux modes de vie de l’individu contemporain. Les spécialistes (Roberge, Jeffrey, Grimes, Bell, Wulf, Baudry, etc.) des rites ont aussi observé que les activités autour de la mort peuvent être plus ou moins ritualisées, c'est-à- dire plus ou moins formalisées, plus ou moins élaborées, avoir une durée plus ou moins longue, évidemment selon les circonstances, les situations sociales et selon les besoins des personnes et des groupes. À côté de cela, on doit prendre en compte que les croyances

religieuses au sujet de la survie de l’âme s’essoufflent, alors que l’épreuve de deuil des survivants devient centrale. Dès lors, les rites de mort sont ajustés aux conceptions actuelles du défunt et du deuil. 

 

Ainsi, on observe, dans la modernité occidentale, une réorganisation des rites de mort. On doit notamment prendre en compte les rites d’accompagnement des mourants à l’hôpital, les rites de commémoration sur des sites web dédiés aux défunts, les ritualités adaptées pour la diversité culturelle, les souhaits du défunt, les nouveaux dialogues avec le défunt, le métissage et la personnalisation des rites de mort, etc. En somme, il n’y a pas une disparition ou un retour de la mort et du deuil, puisque les rites de mort ont été adaptés aux nouvelles situations sociales et à l’esprit du temps. À cet égard, ce colloque vise à rendre compte des nouveaux aménagements dans les rites de mort.

84ème CONGRÈS DE L'ACFAS
L'HUMOUR ET LA MORT :
POINTS DE RENCONTRE, POINTS DE CONFILTS

9 MAI 2016 (COLLOQUE 607)

À première vue, l’humour et la mort ne présentent pas de points de rencontre. Comment peut-on rire d’un événement aussi tragique que la disparition de soi ou d’êtres chers? Les modalités complexes du deuil, les affects de tristesse et de chagrin suggèrent qu’un décès s’accompagne d’émotions fortes qui ne laissent que peu de place à la légèreté et à la plaisanterie. À l’inverse, l’humour peut être source de réactions extrêmes pouvant aller jusqu’à la violence et au meurtre. L’exemple des caricatures de Charlie Hebdo et de la fusillade qui a entraîné la mort de plusieurs dessinateurs de ce journal suggère que la raillerie, l’ironie et la satire ne sont pas appréciées quand elles s’attaquent à des sujets porteurs de valeurs considérées comme absolues. Les relations entre ces deux ordres, mort et humour, n’ont pas encore fait l’objet d’une réflexion critique et empirique et, dans cette perspective, le colloque présenté par la revue Frontières, une revue qui porte sur les enjeux de la mort, vise à aborder cette problématique à partir d’un point de vue interdisciplinaire.

82ème CONGRÈS DE L'ACFAS
LA FIGURE MÉCONNUE DE CELLES ET CEUX QUI ACCOMPAGNENT LA FIN DE VIE :
LES PROCHES AIDANTS ET LES INTERVENANTS PROFESSIONNELS 

13 MAI 2014 (COLLOQUE 637)

Les enjeux entourant le deuil et la mort se sont complexifiés dans le contexte québécois contemporain avec les polémiques éthiques entourant la fin de la vie, la contribution indispensable mais trop souvent méconnue des proches aidants et la diversification des populations immigrantes souvent confrontées à des deuils non seulement locaux mais transnationaux. Dans ces nouvelles configurations, les proches aidants sont confrontés à des décisions complexes entourant la fin de la vie qui peuvent affecter leur bien-être psychologique et la qualité des relations familiales. Lorsque les proches aidants sont appelés à joindre leurs efforts à ceux des intervenants professionnels, comment faire en sorte que la dynamique qui s’installe au chevet du mourant ait pour effet non pas de disqualifier leurs pratiques d’accompagnement, mais d’enrichir les stratégies d’intervention qui sont accessibles dans le réseau de la santé? Des tensions peuvent survenir, avec des répercussions sur la santé mentale et les relations familiales et parentales. C’est notamment le cas en contexte d’immigration, alors que les proches aidants ont non seulement à gérer le rapport aux malades et aux mourants dans le contexte local, mais aussi à assurer un soutien à des individus et des réseaux familiaux situés dans d’autres pays, une situation transnationale souvent problématique à cause des conditions économiques et politiques, ce qui demande de grandes capacités de résilience. Ce colloque a pour objectif d’explorer ces dimensions à partir de réflexions théoriques et de la présentation de résultats empiriques dans ce domaine en analysant non seulement la situation des proches aidants, mais l’articulation entre leurs stratégies décisionnelles et leurs pratiques et celles des intervenants professionnels. 

80ème CONGRÈS DE L'ACFAS
APOCALYPSE(S) ET IMAGINAIRES DE LA FIN

10 MAI 2012 (COLLOQUE 635)

Ce colloque s’inspire de l’aura apocalyptique conférée à l’année 2012 pour proposer une série de réflexions sur la fin du monde et les scénarios de mort universelle qui l’accompagnent d’ordinaire. Si les visions d’apocalypse ont de tout temps fait partie des structures narratives par le biais desquelles l’humanité a pensé ou imaginé le devenir de la vie sur terre, il nous a semblé que nous assistions, en ce moment, surtout depuis le 11 septembre 2001, à une réactivation sans précédent des discours, mythes et métaphores liés, de près ou de loin, à l’idée de catastrophe totale. Issus d’un contexte biblique (Apocalypse, Armageddon, Jugement dernier) avec lequel ils ont souvent accusé d’importantes distances (notamment en matière de pessimisme), les imaginaires de la fin qui s’affirment aujourd’hui semblent s’être amalgamés à une diversité de pratiques créatrices et d’activités sociales de l’être humain. Du cinéma-catastrophe hollywoodien aux prédictions touchant le réchauffement climatique; des discours sur l’Allemagne nazie à ceux sur le sida ou la grippe H1N1; des tensions de Washington avec le Moyen-Orient aux tsunamis survenus au large des côtes de l’Indonésie ou du Japon, combien d’enjeux actuels ne prêtent pas à une transposition sous forme d’apocalypse? La thématique apocalyptique constitue même un point de rencontre, qui eût paru improbable il y a à peine 15 ou 20 ans, entre la recherche universitaire et la culture populaire, avec notamment l’étude transmédiatique de fictions post-apocalyptiques dans la bande dessinée, les téléséries ou les jeux vidéo, sans compter les scénarios d’apocalypse zombie auxquels s’intéressent de plus en plus d'universitaires. Ce colloque, ouvert à des chercheurs de toutes disciplines, se propose de faire le point sur la question. Du fait de sa transdisciplinarité, il permettra de dégager des perspectives inédites sur notre souci de l’avenir.

78ème CONGRÈS DE L'ACFAS
L'AIDE MÉDICALE AU SUICIDE ET L'EUTHANASIE :
ENJEUX ÉTHIQUES ET IMPACTS SUR LES PRATIQUES

10 AU 14 MAI 2010

Dans la foulée du projet de loi privé C-384 modifiant le Code criminel en vue de décriminaliser l’aide médicale au suicide et l’euthanasie, des résultats des sondages effectués auprès des omnipraticiens et des médecins spécialistes, de la prise de position du Collège des médecins du Québec et des travaux du groupe de travail de la Société royale canadienne sur le sujet, ce colloque vise, dans un premier temps, à faire état des résultats d’études et de l’évaluation des pratiques dans les pays qui ont décriminalisé ces actes et, dans un deuxième temps, à analyser les enjeux éthiques et juridiques soulevés par l’institutionnalisation éventuelle de ces

pratiques dans le contexte québécois.

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